Le temps des cerises
(Вишневый сезон)


Musique: Antoine Renard (1825-1872)
Paroles: Jean-Baptiste Clément (1837-1903)

Quand nous en serons au temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur

Mais il est bien court le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant

Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d'amour
Evitez les belles
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des chagrins d'amour

J'aimerai toujours le temps des cerises
C'est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte
Et Dame Fortune, en m'étant offerte
Ne saura jamais calmer ma douleur
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur

1866-1867


Этот романс стал неофициальным гимном Парижской коммуны 1871 года.

Жан-Батист Клеман – участник коммуны, социалист, был на последней баррикаде 28 мая вместе с Луизой Мишель; в этот же день он добавил к песне посвящение:

«A la vaillante citoyenne Louise, l'ambulancière de la rue Fontaine-au-Roi, le dimanche 28 mai 1871» («Доблестной гражданке Луизе, санитарке с улицы Фонтэн-о-Руа, воскресенье, 28 мая 1871 года)